Dans les Coulisses d’une Première Mondiale en Festival en 2025
- melissamars
- 10 avr.
- 3 min de lecture
Retour sur le Blog...
et sur le Garden State Film Festival!
Je reprends le blog ! Après trois années de pause... Et c’est drôle, mon dernier post parlait de The Last Touch en sélection officielle au Garden State Film Festival en 2022—mon tout premier festival en présepersonne après le COVID. Et me voilà de retour, pour vous emmener dans les coulisses d’un autre moment marquant : la première mondiale de mon nouveau court-métrage, The Sign, au… Garden State Film Festival. Et oui, le même mais en 2025 !!! Wouhou ! La boucle est bouclée !
Le Stress de la Première : Ai-je envoyé le bon fichier ?!
Voir The Sign sur grand écran pour la première fois était un honneur… et un vrai tourbillon d’émotions. L’excitation a vite laissé place à la panique—Ai-je bien envoyé le montage final ? Et si la résolution était mauvaise ? Si le son ne fonctionnait pas ? Si les couleurs ne rendaient pas comme prévu ? Une avalanche de doutes a envahi mon esprit avant la projection.
J’ai géré toute la post-production moi-même—montage, mixage son, étalonnage… et je ne prétends pas être une experte dans ces domaines. Mais en tant que cinéastes, nous devons parfois porter plusieurs casquettes, faute de moyens pour déléguer. Et parfois… par manque de confiance.
La Vérité Cachée sur la Confiance

De l’extérieur, cela peut ressembler à de l’assurance—ou même à un besoin de contrôle—mais en réalité, c’est souvent tout le contraire.
La confiance en moi n’est pas mon point fort, et partager mon travail est une épreuve terrifiante. Est-ce assez bon ? Va-t-on se moquer de moi ? Les spectateurs vont-ils juste me regarder, perplexes ? Vont-ils seulement comprendre ce que j’ai voulu exprimer ? La peur de la critique, ajoutée à mes propres doutes, me fait souvent hésiter.
Et pourtant, une fois un film terminé, il doit être vu. Alors, je me tourne vers mon premier cercle de confiance—famille, amis cinéastes et mon groupe Garden State Screenwriters—des personnes sincères et constructives. Leur soutien est inestimable.
Le Long Chemin vers le Grand Écran
Faire un court-métrage prend du temps—non seulement pour le travail en lui-même, mais aussi pour tout ce qui se passe autour. Les pauses. L’attente. Les moments où d’autres projets prennent le dessus, ou lorsque le doute s’immisce et murmure, Peut-être que je devrais juste abandonner. Mais j’ai tenu bon, je l’ai terminé et j’ai l'ai envoyé ! Et maintenant, The Sign a eu sa première mondiale au Garden State Film Festival.
Entendre le public réagir.
Rire. Comprendre. Me remercier.
Malgré la panique, je dois dire que—pour la première fois—j’ai ressenti une vraie fierté. Voir mon travail passer du petit écran de mon ordinateur à un immense écran de cinéma, conserver sa qualité, et même paraître encore mieux… Entendre un public réagir. Rire. Comprendre. Et même me remercier. Cela a donné un sens à tout le parcours.
Le Cinéma, un Traveil d'Équipe
Faire un film peut sembler être une bataille solitaire, surtout derrière mon écran d’ordinateur, mais cela reste un travail d’équipe. Je ne pourrai jamais assez reMarSier celles et ceux qui m’ont fait confiance pour faire partie de cette aventure :
🐾 Domino, un chien d’assistance formé par Max Bingley et CST, qui fait ici ses premiers pas d’acteur… et qui a parfois été mon assistant cadreur !
🐶 Son maître, pour qui j’ai réalisé ce film, avec l’espoir de sensibiliser aux handicaps invisibles.
🎙 Monica Blaze Leavitt, mon amie chère et la voix du personnage.
🎼 Filmstro, pour avoir sponsorisé le film avec leur musique.
💬 Toutes les personnes qui m’ont apporté leurs retours et conseils.
🎬 L’équipe du GSFF, pour avoir sélectionné mon film et lui avoir donné son premier tremplin en festival.
🙌 Mon gang d’Exit Zero, qui a fait le déplacement pour me soutenir.
Voici quelques photos de ce week-end mémorable !
📸 + 💛 + Merci à Vicki, Dino, Kurt, Katherine + selfies…
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